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Comprendre le baril de pétrole à prix négatif
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Les faits : Le 20 avril, le cours du pétrole brut américain passait dans le négatif pour la première fois de son histoire. Le prix du baril de brut américain de référence, le West Texas Intermediate (WTI), a terminé à -37 dollars.
Ce qu'il faut retenir :
- Comme tous les marchés du monde, le marché pétrolier est régi par l’offre et la demande. La pandémie de coronavirus et la crise économique qu’elle a générée ont causé un effondrement brutal de la demande mondiale en pétrole.
- Dans un marché déjà sur-approvisionné, les frictions entre deux des plus gros pays exportateurs de pétrole, la Russie et l’Arabie Saoudite, avaient entraîné les cours dans une spirale infernale.
- Une spirale que l’accord du 12 avril signé par les pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) — visant à réduire de 9,6 millions de barils par jour la production en mai et juin — n’est pas parvenu à couper.
- La raison d’être d’un marché est de relier les vendeurs (producteurs de pétrole, en l’occurrence) aux acheteurs (raffineries). Des intermédiaires (traders, market-makers, arbitragistes…) viennent s’y greffer afin de fluidifier les transactions.
- Ces intermédiaires ne font qu’acheter et revendre le produit au prix le plus profitable, ils ne possèdent pas d’unités de stockage ni les outils techniques nécessaires pour entretenir la marchandise au cas où elle ne trouverait pas acheteur. Or, aux États-Unis, les dépôts pétroliers, principalement celui de Cushing dans l’Oklahoma, arrivent dangereusement à saturation.
Et demain : Pour garantir les prix, le pétrole s’achète par avance. En effet, il est possible d’acheter aujourd’hui à près de 55 dollars un baril de pétrole WTI dont la livraison n’interviendra qu’en… février 2031, en espérant que d’ici là le prix du baril soit supérieur afin de réaliser une plus-value.
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Au Maroc et dans le monde, les journalistes se mobilisent pour rechercher l'information, la vérifier, l’analyser, l'expliquer, la relayer... Mais ces médias sont aussi des entreprises. Et à ce titre, un grand nombre d'entre elles subissent de plein fouet les conséquences économiques de la crise de la pandémie du coronavirus. Lire la suite
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#Restart, Ep.2 : Comment relancer l’économie en 25 pistes ? |
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Ces premières mesures sont à la fois générales et sectorielles et émanent d’une synthèse d’analyses proposées par nos interlocuteurs. Nous reviendrons avec d’autres lots de pistes dans de futurs épisodes de #restart.
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Zouheir Lakhdissi, objectif innovation
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Spécialiste des NTIC, Zouheir Lakhdissi a lancé sa start-up, Dial Technologies, en 2001. L’entreprise, qui a enregistré un chiffre d’affaires de 22 millions de dirhams en 2018, a adopté une politique basée sur la confiance en la jeunesse et le partage de bénéfices avec ses collaborateurs.
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Selon le HCP, 42,2% des ménages ont vu leur niveau de vie se dégrader au cours des 12 derniers mois : Les éléments à retenir des résultats de l’enquête de conjoncture auprès des ménages au premier trimestre de l’année 2020, émanant du Haut-Commissariat au plan (HCP), publiée le lundi 20 avril.
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Tarik El Malki : “Cette crise doit contribuer à remettre en question l’idéologie ultralibérale des décideurs politiques” : Endettement extérieur, austérité, relance économique... Entretien avec Pr Tarik El Malki, enseignant-chercheur (Groupe ISCAE) et analyste au Centre marocain de conjoncture (CMC).
Maroc Telecom apporte 1,5 milliard de dirhams au fonds contre le coronavirus : Maroc Telecom s’engage à contribuer au fonds spécial dédié à la gestion de la pandémie de coronavirus à hauteur de 1,5 milliard de dirhams, a annoncé, ce 20 avril, l’opérateur télécom dans un communiqué.
Au bord de la faillite, cafés et restaurants appellent le gouvernement à l’aide : La restauration fait partie des secteurs les plus touchés par la crise économique engendrée par la situation sanitaire actuelle, d’autant plus qu’il fait vivre des milliers de personnes au jour le jour.
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Impact de la crise du coronavirus sur les PME/TPE selon une étude réalisée par la Confédération marocaine de TPE-PME.
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