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Austérité : le récit des 48h qui ont fait reculer Benchaâboun
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Les faits : La proposition du ministre des Finances d’un décret-loi gelant les engagements de dépenses publiques a provoqué une bronca dans les rangs des patrons et au-delà. Abandonnée suite à des tractations houleuses et des pressions intenses, la disposition mort-née aura jeté un doute sur la politique d’austérité tous azimuts de Mohamed Benchaâboun.
Ce qu'il faut retenir :
- Dès la diffusion, le vendredi 3 avril, dans la presse d’un courrier adressé par le secrétaire général du gouvernement aux ministres pour préparer le Conseil de gouvernement du lundi 6 avril, de nombreuses chapelles se sont mobilisés pour faire barrage intégral à ce qui, selon un membre de la CGEM, s’apparente à un “un acte de décès de l’économie”.
- Ce projet de décret comprend deux dispositions: la possibilité pour le ministre des Finances de dépasser le seuil d’endettement extérieur annuel fixé à 31 milliards de dirhams, et, surtout, le gel des engagements de dépenses budgétisées en 2020, à l’exception des dépenses jugées essentielles, telles les salaires des fonctionnaires, les bourses d’études, les redevances d’eau et d’électricité, les dépenses dédiées à la gestion de la pandémie ou celles relatives à la Caisse de compensation.
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Tout le week-end, un ensemble de lobbies se sont ainsi mis en branle pour supprimer l’alinéa polémique
Incompréhension :
- “Alarmiste”, “catastrophiste”, “en déphasage total avec l’esprit des initiatives lancées jusqu’ici pour parer à la crise sanitaire”… le texte provoque des réactions épidermiques dans le monde des affaires.
- Du côté de la CGEM, les échos remontant des fédérations sont chaotiques.
- Dans le champ politique aussi, la sidération est totale.
- L’onde de choc soulevée par le décret-loi affole également les radars de la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD).
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Au Maroc et dans le monde, les journalistes se mobilisent pour rechercher l'information, la vérifier, l’analyser, l'expliquer, la relayer... Mais ces médias sont aussi des entreprises. Et à ce titre, un grand nombre d'entre elles subissent de plein fouet les conséquences économiques de la crise de la pandémie du coronavirus. Lire la suite
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Comment le confinement a-t-il changé nos habitudes ? |
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Entre le boom des courses en ligne et l’arrêt quasi total des achats de biens et services non essentiels, la crise liée à la pandémie de Covid-19 a bouleversé le comportement des consommateurs. Définitivement ou pas, l’avenir nous le dira.
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Hicham Belmaachi : il sait prendre le train en marche
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La carrière de Hicham Belmaachi s’est longtemps conjuguée avec l’océan. Après avoir fait ses classes dans le transport maritime en Asie du Sud-Est, il se lance dans une aventure ferroviaire improbable, au beau milieu des steppes kazakhes.
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Les 3 milliards de dollars de la LPL tirés pour maintenir les réserves de change : Bank Al Maghrib et le ministère des Finances annoncent ce 8 avril que le Maroc a procédé au tirage des 3 milliards de dollars de la Ligne de précautions et de liquidités (LPL), octroyés par le Fonds monétaire international. Ils seront remboursables sur une période de 5 ans.
La CNSS offre la possibilité de reporter le règlement des cotisations sociales : Les employeurs impactés par la crise sanitaire du nouveau coronavirus sont appelés à formuler une demande pour bénéficier de la remise gracieuse des majorations de retard sur les reports des cotisations, a annoncé la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) dans un communiqué le 8 avril.
Benchaâboun : “Il n’est pas logique de dire que l’on continuera à dépenser comme si de rien n’était” : Extraits de l’allocution du ministre de l’Économie et des Finances Mohamed Benchaâboun, lors de la commission des finances et du développement économique, consacrée au projet de décret-loi relatif au dépassement des seuils de financements extérieurs.
Lahcen Haddad : “Les banques doivent comprendre que s’il n’y a plus de tissu économique, elles cesseront d’exister” : Lors de la réunion de la commission des finances et du développement économique, consacrée au projet de décret-loi relatif au dépassement des seuils de financements extérieurs, le député istiqlalien et ex-ministre du Tourisme Lahcen Haddad s’est prononcé contre toute forme d’orthodoxie budgétaire dans ce contexte de crise sanitaire mondiale.
10 millions de dirhams pour un programme de soutien à la recherche en lien avec le coronavirus : Un programme de soutien à la recherche en lien avec la pandémie de coronavirus a été lancé par le Centre national pour la recherche scientifique et technique et le département de Saaid Amzazi. À la clé, une enveloppe de 10 millions de dirhams.
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"Sous l'effet de la crise sanitaire Covid-19, la croissance de l'économie nationale aurait ralenti à 1,1% et s'établirait à -1,8% respectivement, aux premier et deuxième trimestres 2020, au lieu de 1,9% et 2,1% en l'absence de l'effet Covid-19".
(Source: TelQuel)
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Selon Oxfam, 500 millions de personnes dans le monde pourraient basculer dans la pauvreté : Un demi-milliard de personnes pourraient basculer dans la pauvreté à cause du coronavirus”, alerte l’organisation non gouvernementale (ONG) Oxfam. Une conséquence économique de la pandémie de Covic-19 “si rien n’est fait pour aider les pays en développement”, selon un communiqué rendu public le jeudi 9 avril.
Surveillance des données personnelles pour juguler l’épidémie : une bonne solution ? Dans un monde paralysé par le Covid-19, toutes les initiatives pour renforcer la lutte sont bonnes à prendre. La technologie pourrait servir de moyen de prévention efficace contre la propagation du nouveau coronavirus, mais l’utilisation des données personnelles fait débat.
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